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1, L'INVISIBLE

2016-2018

Fenêtre sur une partie de ma vie avant la rupture. 

Quand je ne me connais pas et que le masque prend toute la place.

Quand on ne m’aime que pour le miroir que je renvoie

et que je me déteste, sans même savoir pourquoi.  

 

Quand l’art dialogue avec mon inconscient pour rendre visible mon invisible

et extérioriser mes souffrances.

 

Découvre les pensées qui m’ont permis de comprendre que l’art est une thérapie.

PSYCHE

Je me renseigne beaucoup sur le concept de la peau.

C’est l’intérieur et l’extérieur,  la frontière entre soi et les autres.

 

Je crée une boîte.

J’y mets des miroirs pour créer un infini, comme les pensées qui ne s’arrêtent jamais. Je brode des trésors à côté.
Il y a une peau qui la protège, qui l’entoure et se camoufle sans réussir à cacher ses aspérités.

 

Reflet d’une âme fissurée, enfermée dans une boucle infernale entourée par ses couleurs enfermées.

Et si c’était moi ?

CO-EXISTER

J’ai envie de broder sur d’autres surfaces. 

J’aime bien confronter les matières. 

 

Je demande à des personnes de répondre à des questions. 

J’aimerais apprendre à les connaître pour savoir ce qu’ils ont au fond d’eux. 

Mais je n’aime pas les mots. 

Alors je leur dis de le faire à travers le dessin.

 

Ils font un pas vers moi, je fais un pas vers eux. 

Je brode sur leurs dessins les uns après les autres et puis j’en fais des livres. 

 

Et si  je pouvais créer du lien avec eux, autrement qu’avec des mots ?

OSSATURE

Je suis obnubilée par le vitrail.

La lumière qui passe à travers le verre m’apaise,

comme si elle cherchait des visages à caresser. 

 

Je soude des bouts de métal. 

Je construis un cadre qui contient.

Il  y a du vide pour laisser la vie se construire à l’intérieur.

 

Je tisse des bouts de tissus pour les emmêler à la structure. 

Au début la vie se conforme puis tout d’un coup elle dépasse. 

Elle contourne le cadre.

 

Et si j’avais le droit de dépasser du cadre ?

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